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Soigner par l'énergie.

Soigner par l’énergie.

 

Article écrit par Marie-Andrée Delhamende.

 

Soigner par l’énergie est une démarche globale. Plus nous sommes en accord avec nos besoins personnels, plus l’énergie s’écoule librement en nous. Une énergie qu’il nous appartient de nourrir et qui concerne tous les aspects de la vie.

Dès que l’être humain commence à vieillir, et il commence à vieillir dès qu’il naît, il fait l’expérience de diverses atteintes à son corps. Des chutes, des coups, des accidents. Des maladies bénignes, graves ou chroniques. Des fatigues, des épuisements. Ces atteintes nécessitent des soins. Or, les atteintes du corps sont très majoritairement traitées par le biais... du corps ! Les thérapies dites «énergétiques» restent minoritaires et pionnières. Il est pourtant probable qu’elles soient appelées à devenir la médecine de demain.

En effet, la conception même de la matière, et donc du corps, se transforme peu à peu, suite aux avancées scientifiques du dernier quart de siècle. Matière et énergie ne sont pas distinctes : c’est désormais admis par tout un chacun.

Curieusement, en médecine, les conséquences de cette révolution ne suivent pas ! La médecine «classique» n’intègre pas encore la notion d’énergie dans sa définition, sa représentation et ses soins de l’être humain.

Conséquence : les approches médicales qui mettent l’énergie au centre de leur pratique sont finalement peu reconnues et utilisées dans nos pays. L’acupuncture et l’homéopathie font certes partie de notre paysage médical familier, mais une forme de hiérarchie favorable à la médecine allopathique est cependant encore à l’oeuvre, puisque les remboursements de la sécurité sociale ne sont pas égaux.

 

Et pour moi, l’énergie ?

Que dire alors des autres thérapies «énergétiques» ? Que dire de ces approches qui prétendent soigner le corps physique par le bais du magnétisme, de l’énergie «canalisée» par des guérisseurs ? Que dire du Reiki ? Que dire des «chakras», des «corps subtils», des «auras», notions qui gardent un parfum exotique et quelque peu suspect dans bon nombre d’esprits ?

De toute évidence, ces approches ne passent pas encore tout à fait la rampe de ce qui est «politiquement» correct en médecine… et il est vrai que l’on est en droit, en tant que patient, de se poser la question de la pertinence de ce type de soins, tout autant que du sérieux des guérisseurs qui les pratiquent.

Mais si le guérisseur est en droit d’être questionné quant à sa pratique, le patient a, lui aussi, un devoir de questionnement personnel. Car une réflexion minimale s’impose afin de se situer, soi, par rapport à la question de l’énergie.

La question à se poser est finalement assez simple, du moins dans sa forme : «Quel est le rapport entre l’énergie, mon corps et moi ?». Que croyons-nous, que sentons-nous, que savons-nous ou ne savons-nous pas par rapport à l’énergie ? Non pas l’énergie conçue de façon abstraite, mais l’énergie en lien avec nous, notre corps, nos sentiments, nos émotions ? Comment se situe-t-on par rapport à cette question ?

 

…pas une poudre de perlimpinpin…

Nous avons sans doute lu que dès 3000 ans avant J-C, l’énergie est appelée «Chi» par les chinois, nous savons sans doute quelque chose par rapport aux énergies complémentaires yin et yan, ou encore nous savons que le «prana» hindou est le souffle de vie constitutif de l’univers et qu’il s’agit d’une notion centrale dans la médecine ayurvédique et dans le yoga.

Mais que disent ces approches millénaires ? Elles disent quelque chose de très simple : l’énergie anime toute chose. Donc, l’énergie nous anime. Ce n’est pas différent de ce qu’expriment les physiciens actuels.

L’image d’un monde solide éclate, au profit d’un monde composé d’ondes interconnectées dont l’observateur même n’est pas dissocié. Tout, dans cette interconnectivité d’énergies, est relié, inséparable et dynamique. Bref, l’énergie tisse le monde… et nous faisons partie de cela.

C’est cela qu’il importe prioritairement de réaliser. Ce n’est pas le corps qui contient l’énergie. Mais c’est l’énergie qui contient le corps. Le champ d’énergie existe avant le corps physique.

La nuance est essentielle, peut-être parce qu’on peut déjà y pressentir la dimension sacrée qu’ont exprimée les spiritualités du monde entier. Nous ne pouvons pas «objetiser» l’énergie. Nous ne pouvons pas la traiter comme s’il s’agissait de cent grammes de poudre de perlimpinpin.

Quelqu’un qui pense qu’il guérit quelqu’un d’autre avec «son» énergie s’approprie à tort la paternité d’une énergie qui, loin d’être «sienne», est au contraire universelle.

Un guérisseur plus conscient ne va pas utiliser l’énergie mais se rendre disponible afin de la laisser s’écouler à travers lui et à travers ses mains vers autrui.

Cette disponibilité au travail de l’énergie requiert une exigence importante, tant du point de vue du patient que du point de vue du guérisseur. Car il s’agit de ne pas «se» mettre au travers de l’énergie, avec ses envies, ses craintes, ses croyances limitantes ou son égocentrisme.

Il ne s’agit pas d’utiliser l’énergie, celle-ci étant omniprésente, dynamique et plus grande que soi. Il s’agit plutôt de se mettre, avec un respect infini, à son service.

 

Le Reiki

Le Reiki insiste sur la dimension de médiateur de la personne qui «donne» le Reiki à une autre personne, ou mieux, qui renforce, qui rend consciente cette énergie chez l’autre, le Reiki étant déjà en chacun depuis toujours.

Rappelons que le Reiki vient du shintoïsme ancien [le mot Reiki peut être décomposé en «Ki» », l’énergie vitale, et en «Rei», la conscience et l’énergie spirituelle qui connaît notre besoin spirituel].

Celui qui donne le Reiki est un médiateur, un passeur, un canal de l’énergie universelle. Il laisse en lui l’énergie s’écouler par les mains vers la personne qui le reçoit.
Le passeur d’énergie canalise l’énergie universelle et est autant bénéficiaire que le receveur.

En effet, l’énergie universelle n’est jamais épuisable. Par ailleurs, le passeur ne travaille pas «sur» l’énergie. Celle-ci «sait» où aller, quelle déficience combler, quel organe soigner ; elle est intelligente et aimante.

«Je considère», dit le maître japonais Hiroshi Doi, «que le Reiki est une énergie de vibration très sensible que je qualifie de vibration d’amour, qui est diffusée continuellement par la conscience supérieure de l’univers».
Toute personne peut soulager autrui, après une transmission par un maître Reiki qui a été lui-même initié dans la lignée de maîtres qui l’ont précédée.

A noter que le mot «maître» [«Shihan »] signifie «enseignant» ou «maître d’école». Le Reiki n’est pas élitiste puisqu’il est à la disposition de tous.
Alors pourquoi cette initiation ?

«Principalement pour le rendre conscient, le renforcer. Le renforcer en union avec toute cette lignée de sages shintos et de boddhisattvas compatissants. En rendant consciente et donc puissante et opérante cette Energie de vie en nous, nous remplissons tout simplement notre mission d’être humain.

Qu’avons-nous à faire sur la terre ? Sinon être l’incarnation de cette force d’amour», écrit Myriam Krings, thérapeute énergéticienne et maître [enseignante] reiki.

A la lecture de ces paroles, on comprend que donner le Reiki induit une démarche spirituelle. Le Reiki est une énergie curative parce que spirituelle. C’est, disent les sages, la motivation penspirituelle et la pureté de l’intention qui sont nécessaires pour la qualité de la pratique du Reiki.

Notons aussi que le Reiki peut être associé au mot dont chacun désigne la source de l’énergie, que ce soit le chi des chinois, le prana des hindous, l’Orgon de Wilhelm Reich en ce qui concerne le KI [l’énergie vitale], le pneuma des grecs, le Souffle ou Esprit-Saint des chrétiens, la Ruahr des musulmans, ou même la Puissance Supérieure des AA [en ce qui concerne le Rei : la conscience Supérieure de cette énergie]. En cela, le Reiki est particulièrement adapté à notre époque.

 

Le corps, la dernière étape du processus

Les langages scientifiques et spirituels différents dans leurs formes sont identiques dans leur fond et font écho l’un à l’autre lorsqu’il s’agit d’énergie.

Le physicien David Boehm dit de la matière qu’elle est une «concentration de lumière».

La Kabbale ne signifie pas autre chose lorsqu’elle parle du rayonnement de la lumière [Aor] qui, à partir d’un point primordial, engendre l’étendue. René Guénon interprète, quant à lui, le «Fiat Lux» de la Genèse comme étant l’ordonnancement du chaos par vibration. La matière procède… de l’immatériel.

Quoi de plus immatériel en effet que l’énergie et la lumière ? La lumière est associée à l’énergie, tant dans le langage spirituel que scientifique. Ce monde, qui paraît parfois si gris et terne, est inclus dans la lumière, procède d’elle, est tissé par elle. Et ce n’est pas du rêve.

Vibrations, rayonnement, ondes lumineuses, tourbillonnent, se connectent, s’informent, et créent le tissu même de qui nous sommes. C’est dans la désorganisation de l’énergie et dans sa stagnation, dans les perturbations du champ d’énergie humain qui nous meut et entoure le corps tout autant qu’il le traverse, que la maladie débute. C’est en amont du corps solide que s’originent les dysfonctionnements. Le corps n’est que la dernière étape visible d’un processus commencé bien avant.

 

Tout ce qui nous constitue

Le soin consiste, entre autres, à restaurer le bon fonctionnement de l’énergie, à l’équilibrer, à la dégager lorsqu’elle est bloquée, ceci en accord total avec la personne soignée.

Il ne s’agit pas de la guérison d’une maladie, il n’y a pas «un» organe malade, mais il s’agit de la guérison d’une personne, étant donné que tout ce qui la constitue participe de l’énergie.

Les sphères mentales et émotionnelles produisent des formes impalpables dans le monde concret mais néanmoins existantes dans l’invisible, que l’on a appelées et c’est finalement assez bien trouvé, des «formes-pensées». Celles-ci ont un effet direct sur notre santé physique.

Pour soigner une personne par le bais de l’énergie, il n’est pas nécessaire de «voir» l’énergie de la personne. On peut très bien être maître Reiki ou guérisseur et ne pas voir les auras. Mais les champs d’énergie qui parcourent le corps et dans lesquels il se trouve sont cependant visibles par certaines personnes. La plupart du temps, ces personnes sont dotées de cette faculté spontanément.


Ce don fut en tous cas reçu par Barbara Ann Brennan, au départ physicienne. Sa formation de physicienne [elle a achevé une thèse de physique atmosphérique à la Nasa] lui donna le besoin d’observer, d’étudier et d’accumuler des données sur ce phénomène de perception spontanée et sur le travail de guérisseuse auquel elle se consacre depuis plus de quinze ans.

Ces livres recèlent des descriptions claires et intelligentes du fonctionnement des champs d’énergie humaine généralement appelées «auras» et des processus de guérison grâce à l’énergie.

 

Sept corps simultanément

Dans les milieux scientifiques, on a donné à l’aura les noms de «biochamp» et «bioplasma». Le biochamp est l’énergie des organismes vivants dont les vibrations se comptent en fréquences. Ces nouvelles dénominations, moins connotées que le mot «aura», ont été émises suite aux découvertes de l’institut A. S. Popow et des scientifiques soviétiques, découvertes confirmées par l’Académie des Sciences de Moscou et bien reçues en Grande-Bretagne, Allemagne et Pologne.

Ceci dit, il existe de nombreux systèmes de descriptions de l’aura du corps humain. Tous la divisent en couches, sept généralement, dont les premières semblent plus aisées à percevoir, et dont les dernières nécessitent un niveau de conscience plus élevé.

Ce qu’en dit Ann Brennan : «En réalité, chaque corps ne s’étale pas en couche, au sens où nous l’entendons communément. Il s’agit plutôt d’une version expansive de notre moi… Nous sommes dotés de sept corps, occupant le même espace en même temps, s’étendant chacun au-delà du précédent…».

 

Des roues qui tourbillonnent

Ces couches, apprend-on, sont très structurées. Elles représentent, dans notre système d’énergie, «des lieux spécifiques pour les sensations, les émotions, les pensées, les souvenirs et les expériences non physiques.

La compréhension du rapport entre nos symptômes physiques et ces lieux nous aide à comprendre la nature de différents troubles».

Dans la première couche, associée aux fonctions physiques, existent non seulement toutes les formes extérieures du corps physique mais aussi les vaisseaux sanguins, les poumons, etc., bref tous les organes internes.

La description de Barbara Ann Brennan continue par l’évocation d’un flux d’énergie vitale que l’on voit pulser dans la moelle épinière. Il traverse verticalement l’être humain, dépasse en dessous le coccyx et au-dessus la tête.

Sur cette colonne verticale d’énergie sont «plantées» des ouvertures. Cette description, signalons-le, est conforme à celle des chakras de la tradition hindoue, les chakras signifiant «roue».

Ce nom est d’ailleurs tout à fait adéquat ; les chakras sont effectivement perçus par la guérisseuse comme des petites roues ouvertes en forme de cônes entourées de petits tourbillons [les «pétales » des chakras dans la tradition] qui tourbillonnent et qui permettent au flux du champ de l’énergie universelle de s’écouler à travers eux et de circuler dans l’aura et hors de l’aura.

Ces sept chakras, parce qu’ils reçoivent et transmettent l’énergie, servent à vitaliser le corps. Ils gouvernent chacun une zone du corps, sont chacun associés à une glande endocrine et à un système nerveux majeur.

Le chakra absorbe l’énergie universelle, l’envoie par les nadis [qui sont les veines énergétiques par où circule l’énergie dans le corps] dans le système nerveux et aux glandes endocrines, puis au sang pour nourrir le corps.

 

Une hygiène énergétique

Le travail du «passeur» d’énergie a plusieurs modalités. Mais la plus courante consiste à recevoir l’énergie universelle et à la laisser couler par les mains vers la personne par le bais des chakras.

Une autre pratique, la «chélation », consiste à nettoyer l’aura et à la remplir d’énergie propre. En effet, l’aura peut être encrassée, épaisse et déséquilibrée à certains endroits du corps.

Signalons que l’énergie d’un lieu, un appartement, une pièce, un immeuble peut également être encrassé et envahi d’une énergie morte.

Il est alors conseillé de le purifier par des méthodes de fumigations de sauge et de cèdre notamment, tels que le faisaient les Indiens d’Amérique ou, plus simplement, par des encens, ou à l’aide de générateurs d’ions négatifs ou encore en déposant des cristaux dans la pièce, préalablement trempés dans un demi-litre d’eau de source salée au sel marin pendant une nuit. Pas de pièce sans ventilation, pas de néons fluorescents non plus, sous peine d’affaiblir les vibrations énergétiques.

Puisque nous sommes dans le domaine très concret de l’hygiène énergétique, et pour en revenir au corps, selon les énergéticiens, il est possible de… nettoyer et de recharger son aura.

Si l’énergie morte s’est accumulée, il est conseillé de prendre un bain pendant vingt minutes, additionné d’un demi kilo de sel marin et de la même quantité de bicarbonate de soude !! Même si ce bain particulier fatigue la personne, il semble procurer une belle sensation de propreté et de légèreté. Ce nettoyage peut être suivi d’une dizaine de minutes d’exposition au soleil si le temps le permet, ce qui a pour effet de recharger l’énergie de l’aura.

 

Besoins non respectés = blocages d’énergie

Ces recettes énergétiques sont quelque part rassurantes quand on sait que l’aura peut produire une sorte de «mucus » énergétique brunâtre et épais. Elle peut être terne, délavée, piquetée de tâches grisâtres, ce qui révèle un état de très grande faiblesse. Elle peut aussi être déchirée ou trouée. En effet, l’individu évite la souffrance le plus possible en élaborant des défenses énergétiques ; il «bouche» alors toutes les issues, ne bouge plus, se crispe.

Qui n’a connu dans sa vie cette sensation d’être tout à coup rétracté pour éviter d’avoir mal ? Et ainsi, peu à peu, en élaborant des défenses énergétiques, nous perdons de vue nos réels besoins et nos désirs, autrement dit ce qui nous met en vie. µ

Les frustrations, les rétrécissements, les raidissements, les dénis de qui nous sommes, endommagent l’accès et la réceptivité à l’énergie. Autrement exprimé : nous manquons d’amour.

Nous n’avons pas réellement de compassion, de tendresse et de respect envers qui nous sommes. S’ajoutent à ces terribles dénis de soi-même, des chagrins comme les deuils d’êtres proches qui, d’après les clairvoyants, causent des déchirures importantes dans les corps énergétiques.

Aussi la guérison énergétique s’apparente-t-elle à une odyssée vers soimême et à des retrouvailles progressives avec ses propres besoins. Que ce soit au niveau physique, personnel, relationnel, mental ou spirituel, un besoin non satisfait fait que l’énergie de notre organisme ne circule plus facilement.

Elle stagne et nous envoie des messages d’inconfort. L’inconfort peut être interprété comme des appels à répondre à nos besoins non respectés.

 

Besoin satisfait = énergie libérée

Ce peut être un des aspects de la tâche d’un thérapeute énergétique d’encourager le patient à s’écouter lui-même .

«Les guérisseurs ne se contentent pas de remplir les fréquences manquantes du champ d’énergie, ils enseignent aussi aux patients comment les métaboliser eux-mêmes, en leur faisant comprendre qu’ils se trahissent en se refusant ce qu’ils souhaitent le plus dans leur vie».

Ceci suppose une écoute intelligente et aimante de soi-même aboutissant à des actions sensées ajustées à nos besoins… qui peuvent déboucher sur la réforme de certains aspects de notre vie. Et cette écoute est à refaire continuellement, vu que des situations nouvelles se présentent à chaque âge.

La santé s’améliore remarquablement dès qu’un besoin ou un désir fondamental est satisfait : l’énergie coule à nouveau de façon fluide. Ceci dit, il ne s’agit évidemment pas de s’abandonner à des besoins captateurs où l’avidité règne en maître.

Ecouter ses besoins et ses désirs signifie que nous respectons tout simplement de façon personnelle ce qui nous met du côté de la vie. Nous respectons comment la vie se manifeste à travers nous.

 

Ce qui nous entoure nous nourrit

Nous pouvons donc tenter d’avoir la meilleure vie possible, chacun en fonction de qui il est. L’énergie nourrit notre corps et tous les systèmes de notre corps. Sans elle, nous nous retrouvons dénutris en quelque sorte. Aussi le bon sens est-il d’en prendre soin, ce qui suppose un processus d’observation, de conscience, d’évolution.

L’énergie qui nous nourrit nous vient de ce qui nous entoure : les sons, les odeurs, les couleurs, les formes, les matières, l’air, l’eau, le feu, la terre.

L’énergie est… partout. Et elle nous est donnée. Elle s’écoule à travers chacun d’entre nous. Mais nous la recevons différemment. Nos différences font que nous avons des goûts énergétiques spécifiques.

L’un aime la montagne, l’autre la mer, le troisième le soleil, le quatrième le désert, le cinquième la ville, etc... Nos préférences nous indiquent où aller pour que l’énergie soit à son meilleur niveau. Nos goûts nous enseignent sur ce qu’il nous convient de mettre prioritairement dans nos vies.

 

Affiner notre perception

Il nous appartient aussi de raffiner nos sens extérieurs pour éveiller nos sens intérieurs. Car nos sens externes sont limités. Quoique merveilleux à bien des égards, ils sont «grossiers» et s’arrêtent à la couche la plus «extérieure» du monde. Mais ils restent néanmoins des prodigieux capteurs d’énergie que nous pouvons exercer à davantage de finesse pour aller vers l’appréhension progressive de plans plus subtils.

Nous pouvons passer toute notre vie à affiner notre perception de la réalité. Une réalité qui n’est pas seulement «grossière», mais une réalité tissée de lumière et d’énergie.

La réalité matérielle et la réalité lumineuse sont une seule et même chose, mais ne nous apparaît pas comme telle. Les sons et les couleurs, les odeurs et les goûts sont autant de ponts vibratoires qui nous font voyager de l’un à l’autre. Chacun empruntera les voies qui lui conviennent et elles sont nombreuses

 

Notons aussi que toutes les techniques corporelles qui dissolvent les «cuirasses musculaires» et les blocages sont extrêmement bénéfiques pour libérer le flux énergétique ralenti et stagnant.

Citons les massages, le rolfing, le travail sur les cuirasses musculaires, l’antigymnastique, le stretching, le travail sur les chaînes musculaires, l’intégration posturale. Des échanges énergétiques peuvent de nouveau avoir lieu parce que certaines tensions sont dissoutes.

 

Pulsations

L’énergie nous meut et nous anime. Elle nous dépasse infiniment. Elle nous comble. Elle nous crée quotidiennement. Sachons-le. Sentons-le. Soyons dans la gratitude de cette formidable force universelle qui soutient tout. Soyons dans la conscience que les barrières entre le visible et l’invisible ne sont qu’apparences et que fondamentalement tout n’est qu’un immense champ d’énergie consciente.

Les barrières entre la vie et la mort même sont illusoires. Mais oui : la lumière existe, n’en doutons plus. Nos corps énergétiques les plus élevés ne meurent pas. Leurs hautes vibrations continuent à pulser alors que nos corps de matière grossière se décomposent.

Il n’y a qu’énergie : elle est synonyme d’une vie au-delà de toutes les séparations. Nos pulsations et les pulsations cosmiques sont une seule et même chose. Le vivre, c’est guérir pour toujours.

 

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