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Gassho

 

Gasshô

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 Gasshô est un mudra, c’est-à-dire un geste sacré. En l’exécutant, il s’agit d’une façon intime de se relier, de s’ouvrir et de s’en remettre, car il favorise l’abandon intérieur. Il permet notamment d’établir une résonance avec l’Univers, l’Absolu, le Tout, le Divin ou, selon l’expression du lama tibétain Tulku Thondup, une “source de pouvoir extérieur”. Les bouddhistes parleraient de prendre refuge.

Gasshô permet de se relier à la Vérité ou à l’Énergie-Lumière du Reiki. Ne l’ayant pas reconnu pour l’instant à l’intérieur de soi, on s’y relie d’une façon dualiste. Mais on peut aussi faire gasshô en pensant que l’on se relie non pas à une vérité extérieure, mais à cette même vérité comme étant déjà à l’intérieur de soi. C’est toucher, ou atteindre, un espace qui, en réalité, nous est très intime, si proche. Cela est bien au-delà de la notion d’un moi relatif distinct, c’est pourquoi, faire gasshô dissout la saisie de l’ego, c’est à dire cette notion d’un soi séparé que nous avons d’ordinaire.

Gassho est une posture non seulement des mains, du corps tout entier, mais aussi du coeur et de l'esprit ! Voilà pourquoi cette posture/attitude est si importante dans notre art du Reiki.

Cette posture peut être pratiquée autant par le praticien/thérapeute que par le receveur. On parle souvent de l’état intérieur de celui qui pratique le Reiki, mais on mentionne en fait assez peu la disposition mentale de celui qui reçoit. Celle-ci doit être nourrit également par la vigilance et l’attention, l'abandon et le respect. Si le receveur est lui-même un praticien du Reiki, et qu'il adopte la position du gasshô, l’impact de la séance sera encore plus grand.

Au japon, on considère qu’un soin de Reiki équivaut à recevoir une bénédiction spirituelle, et cette posture prédispose à l’accueillir avec l’ouverture du coeur qu’il se doit.

Autant pour le donneur que pour le receveur, le fait d’avoir médité avant un soin, et de garder la même vigilance durant celui-ci, a un effet encore plus puissant sur les pratiques échangées...

Patrice Gros