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La tyrosine, clé de voûte du stress

La tyrosine, clé de voûte de la gestion du stress

 

Acide aminé non essentiel, la tyrosine joue un rôle fondamental dans la gestion de l’activité physique et mentale de l’organisme. Dépression, hyperactivité et troubles thyroïdiens sont au rendez-vous de sa carence…

 

Sources :

La tyrosine se trouve principalement dans les aliments suivants : 

Banane, avocat, amande

Germe de blé, sésame, soja, graine de citrouille

Fromage

Bière, vin

Hareng mariné

 
Dosage :

La dose recommandée de tyrosine est de 500 à 2000 mg/jour, prise impérativement à jeun, sinon entre les repas.

Elle est contre-indiquée en cas de psychose, de maniaco-dépression et de prise d'antidépresseur de type IMAO.

La tyrosine est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux malades du coeur et en cas d'hypertension ou de cancer.

 

Rôle :

La tyrosine participe à la production de la mélanine, pour la coloration de la peau et des cheveux, en collaboration avec le cuivre.

Elle constitue un régulateur de l'humeur. C'est le précurseur de certains neurotransmetteurs, dont l'adrénaline, qui font circuler l'information dans le cerveau.

Cet acide aminé non essentiel aide à réduire l'appétit et favorise de plus la perte de poids.

C'est le précurseur des hormones thyroïdiennes et des enképhalines (protection du cerveau), tout en améliorant les fonctions mentales.

Elle normalise la pression artérielle.

La tyrosine offre une aide certaine en cas de stress dans les cas mentionnés ci dessus où il n'y a pas de contre-indication.

Elle stimule la sécrétion d'hormone de croissance par l'hypophyse.

 

Manque :

Le manque de tyrosine peut provoquer : 

Anxiété, apathie, dépression, somnolence, difficulté de concentration et stress

Lésions cutanées, perte de pigmentation

Hypothyroïdie, problème de glycémie

Baisse de température, faiblesse, oedème, retard de croissance

 

Abondante dans l’alimentation, la tyrosine est plus particulièrement présente dans les volailles, amandes, bananes, avocats et graines de citrouille ou de sésame. Mais elle est également synthétisée dans l’organisme à partir d’un autre acide aminé, essentiel lui, la phénylalanine. C’est en tant que précurseur métabolique de molécules fondamentales pour le bon fonctionnement nerveux et hormonal de notre corps que la tyrosine intervient.

Nerfs d’acier

La tyrosine est l’acide aminé à partir duquel sont élaborées les catécholamines : dopamine, adrénaline et noradrénaline, chacune étant le précurseur de la suivante. Synthétisées par le système nerveux et les glandes surrénales, celles-ci agissent en tant que neurotransmetteurs dans le système nerveux, mais aussi comme hormones dans le reste du corps. Tout état de stress, qu’il soit psychologique (divorce, naissance, perte d’emploi…) ou physique (froid, faim, blessure…) se traduit par une production accrue de ces substances dont les principaux effets physiologiques permettent l’adaptation au stress : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, du taux de sucre dans le sang… autant de paramètres permettant une mobilisation maximale de l’énergie pour la fuite ou la lutte.

Le stress chronique risque donc de générer rapidement un épuisement des réserves de tyrosine et d’entraîner un état dépressif. Le fort taux de cortisol sanguin qu’il induit ainsi que l’hyperinsulinémie (associée au diabète) conduisent en outre à un détournement de la tyrosine pour produire de l’énergie et donc à un manque accru en catécholamines. Une carence en dopamine – sorte de démarreur nerveux – se traduit ainsi par une fatigue matinale, des difficultés de concentration et d’idéation, une perte de motivation et de désir (tant physique que psychique). Chez l’enfant, un déficit en tyrosine et donc en dopamine participe au développement de troubles hyperkinétiques souvent accompagnés de déficit d’attention. Il est souvent dû à une alimentation inadéquate, trop riche en sucres. À partir de la quarantaine et chez les personnes âgées, ce même déficit conduit à des pertes de mémoire et une lassitude persistante. Un des stades ultime de la carence dopaminergique est la maladie de Parkinson.

La noradrénaline intervient quant à elle dans le maintien de l’activité liée aux mouvements initiés par la dopamine, elle est donc un accélérateur de l’activité nerveuse. L’importance de la tyrosine dans l’équilibre psychique est donc manifeste et son utilisation, conjointement au tryptophane, est conseillée dans le traitement de la dépression légère à modérée et des troubles associés.

La tyrosine est aussi le précurseur des hormones thyroïdiennes ainsi que de la mélanine, pigment responsable de la couleur de la peau. Sa carence emporte dès lors un ralentissement du métabolisme cellulaire et les symptômes classiques de l’hypothyroïdie (fatigue, frilosité, prise de poids, œdème…), ainsi que de possibles troubles de la pigmentation de la peau et des cheveux. La tyrosine stimulant la production de l’hormone de croissance par l’hypophyse, un état carencé peut aussi participer à un retard de croissance chez l’enfant.

Combler ses besoins

Une alimentation équilibrée privilégiant des repas à dominance protéique au petit-déjeuner et déjeuner devrait couvrir aisément les besoins en tyrosine : entre 1 et 2 grammes par jour. En cas de stress intense ou d’état dépressif, une supplémentation en L‑tyrosine (à raison de 500 mg pour commencer) peut être utile, elle sera prise à jeun ou loin des repas. En parler à son thérapeute est indispensable car il existe des contre-indications avec certains médicaments et pathologies. 

 

Extrait des sites : http://www.sante-et-bio.fr/traitement-conseils/47-proteine/124-tyrosine.html

                              http://www.bio-info.com/fre/28/bien-etre/alimentation/la-tyrosine-cle-de-voute-de-la-gestion-du-stress

 

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