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Blessures d'enfant et d'adultes, pouvons-nous en guérir ?

Blessures d’enfant et d’adulte, traumatismes : pouvons-nous en guérir ?

 

Est-il possible de guérir de ses blessures d’enfant et d’adulte ou de traumatismes ? Oui ! Vous n’êtes pas obligé de les traîner toute votre vie, dans votre brouette. Déprogrammer des événements malheureux qui ont fait des bleus à l’âme et au cœur, qui est peut-être brisé, déprogrammer des événements traumatisants est tout à fait possible. Même s’ils sont extrêmement violents ou si vos souffrances prennent racine dans la plus petite enfance. Peu importe depuis combien de temps vous êtes blessé, sachant que les plaies s’ouvrent encore plus grand chaque fois que quelqu’un ou un événement appuiera encore plus fort dessus : vous pouvez déprogrammer !

 

Cinq blessures principales ont été répertoriées : l’abandon, le rejet, l’humiliation, la trahison et l’injustice.

Ce que vos parents vous ont fait vivre depuis votre conception vous suivra dans votre vie d’adulte et la souffrance augmentera. Tant mieux ! Car si elle n’augmentait pas, vous poussant au bout de ce que vous pouvez tolérer, vous resteriez là, à « encaisser », à survivre au lieu de vivre.

Plus elle augmente, plus elle est intolérable et plus vous êtes obligé de faire quelque chose pour régler votre passé. Rares sont les clients qui viennent me voir avant de souffrir : ils arrivent chez moi broyés et incapables de continuer.

J’ai fait la même expérience puisque je n’ai cherché de l’aide que lorsque j’ai vraiment cru que j’allais « crever » : j’étais à genoux par terre et je ne pouvais plus me relever parce que ma brouette était pleine à craquer.

A chaque mauvais coup sur le nez, je me relevais en pensant, comme les enfants « même pas mal » ! Je croyais qu’une fois redressée et capable d’avancer, c’était oublié.

La blessure s’ouvre de plus en plus, la confiance et l’estime dégringolent à chaque événement malheureux et vous devenez de plus en plus vulnérable, attirant ainsi les ennuis et de plus gros prédateurs : des dominateurs qui passeront leur temps à vous rejeter, vous humilier, vous trahir et vous écraser. Comme l’auront fait vos parents.

Vous fonctionnez alors sur vos mauvais souvenirs auxquels sont reliés des émotions négatives, sur lesquels vous avez construit votre perception du monde et de vous-même. La déprogrammation va implanter de nouveaux souvenirs positifs pour modifier votre vision de vous-même et développer votre confiance et votre estime en mettant en lumière tout ce que vous avez fait de beau dans votre vie.

Car vous restez cristallisé dans tout ce que vous avez raté : vos parents vous l’ont assez rappelé, chaque jour de votre enfance et le font peut-être encore, ainsi que les professeurs, élèves, patrons, collègue de travail, (faux)amis et conjoint.

Ils en ont tous repassé une couche et vous voilà enfermé dans une mauvaise croyance que vous avez « achetée » : je ne vaux rien. Rajoutez à tous ces mauvais traitements, abus sexuels et violence physique et vous voilà brisé. Que vous croyez ! Car rien, ni personne ne peut vous briser, que vous-même. Vous ne serez détruit que si vous l’acceptez. Et quand bien même, détruit, mais pas anéanti : personne ne peut vous anéantir, sinon vous-même.

 

Le passé, vous l’avez subi, mais vous avez tous pouvoirs sur votre présent et votre futur. Enfant, vous êtes impuissant : adulte, vous êtes tout puissant ! Quelles que soient vos blessures profondes ou non, vous pouvez en faire une force en déprogrammant avec un coach formé en PNL (programmation neuro linguistique).

Le proverbe chinois dit « ce qui ne te tue pas te rend plus fort » et j’aime raconter à mes clients le film avec Schwarzenegger « Conan le Barbare » : dans des temps reculés, un enfant est capturé par des barbares pour être esclave. Il a une dizaine d’années et passe ses journées attachées à une poutre de bois (deux esclaves par poutre) reliée à une immense pierre pour moudre du grain et il tourne en rond, poussant l’immense rocher.

Dix ans plus tard, on retrouve l’enfant devenu adulte, les bras et les jambes musclés par cet exercice quotidien : grâce à sa force, il se libère. Les mauvais coups reçus ne vous ont pas tué, ils vous ont rendu plus fort, mais vous ne le savez pas. Après tout ce que vous avez enduré, une fois libéré, vous serez d’une force incroyable, d’une sagesse et d’une maturité que vous ne pouviez pas soupçonner : vous serez à toute épreuve et inébranlable, car que pourrait-il vous arriver de pire que ce que vous avez vécu jusque-là ? RIEN ! Et plus vous êtes en mesure de faire face à une situation difficile, moins elle se présente.

 

Enceinte de six mois, je passais toutes mes nuits seule puisque, dégoûtant mon mari alors qu’il voulait un enfant, celui-ci avait trouvé refuge dans les bras d’une autre. Je vous passe les détails de tout ce que j’ai subi (certains sont dans mon livre « Le syndrome de Tarzan » - Béliveau éditeur), rejetée par le père de ma fille au bout de six mois de grossesse et de mariage, harcelée et insultée par son ex et sa nouvelle maîtresse, j’ai accouché seule, et comme il voulait à tout prix un garçon et que ce fut une fille, vous imaginez ce que j’ai enduré.

Tout cela s’ajoutait à une mère froide et dominatrice, dévalorisante à souhait, que j’encombrais depuis ma naissance, qui me disputait dès qu’elle réalisait que j’existais, et bien d’autres mésaventures tout aussi blessantes. Ajoutez-y de la violence verbale et physique avec les conjoints et le tour est joué.

Aujourd’hui, ayant tout déprogrammé, c’est-à-dire libérée de toutes les émotions négatives qui étaient reliées à ces événements, je vous parle de ce passé avec détachement : il ne me touche plus. J’en ris : commencer à en rire, c’est commencer à en guérir !

Pourtant j’ai bien failli « zigouiller » les deux conjoints, c’est vous dire dans quelles souffrances je barbotais. Tout ce passé n’a aujourd’hui d’importance que ce que je peux vous en raconter, pour vous démontrer que vous pouvez en sortir. Il est loin, très loin derrière moi, parce que je n’ai plus aucune action dessus, en dehors de l’avoir libéré des émotions négatives. C’est cela un passé réglé. C’est être capable d’en parler sans ressentir la moindre émotion : je n’ai aucune colère, aucune culpabilité, aucune honte, mais de la compassion pour Jules (l’ex-mari et père de ma fille), Jim (le second conjoint) et ma mère. Mais je ne les veux plus dans ma vie.

Pardonner ne signifie pas garder dans votre vie des gens toxiques : ce serait de la gourmandise. Virez-les ! Soyez en paix avec ceux qui vous ont fait souffrir, en leur pardonnant ou non (tout n’est pas pardonnable !) et soyez en paix avec vous-même.

 

Être en paix avec vous-même est souvent le plus difficile parce que vous vous en voulez d’avoir enduré tout ce que vous avez enduré : vous ne pouviez pas faire autrement, parce que vous étiez programmé à vous jeter dans la gueule du loup. Pardonnez-vous ! Reprenez votre vie en main en arrêtant d’être une victime : pour qu’il y ait un dominateur, il faut un dominé.

La responsabilité dans cette synergie est 50/50. Pas de dominé, pas de dominateur ! Tant que vous en voudrez à quelqu’un, vous resterez dans le passé, incapable d’être heureux dans le présent.

Si vous êtes une victime, vous avez un bourreau et lui en vouloir crée un lien avec lui. Vous ne pouvez vous en détacher qu’en comprenant que vous n’êtes plus une victime, qu’il ne vous reconnaîtra jamais comme ayant souffert à cause de lui (ou s’il le fait, « c’est pour mieux te manger mon enfant » !), ce que vous attendez. Et attendrez longtemps !

Vous pouvez vous libérer en comprenant que vous étiez programmé pour tomber dans les filets de tous les prédateurs que vous avez rencontrés, en vous pardonnant et si possible, en pardonnant à ceux qui vous ont offensé. Une fois en paix avec votre passé et ses acteurs (vous en priorité !), vous pouvez laisser partir les émotions négatives et ne retenir que l’expérience de toutes ces années. C’est ce qui va vous rendre plus fort.

 

Mon grand-père, Gilbert Herbaut, a passé plus d’un an dans deux camps de concentration en Allemagne (Dachau et Buchenwald), pendant la deuxième guerre mondiale. Quand il a été libéré, il ne pesait que 35 kilos et avait la peau sur les os, à l’article de la mort. Aux dires de ma grand-mère, Marie-Jeanne Herbaut, mon grand-père se réveillait la nuit en hurlant, la terrifiant. Des horreurs, il n’a vu que ça pendant cette période et pourtant, il a toujours refusé de nous raconter quoi que ce soit : à mon cousin et moi il ne livrait que des anecdotes comiques.

Il était heureux de vivre et n’a jamais laissé transpirer quoi que ce soit. Comment s’était-il réadapté à une vie « normale » ? Je ne le sais pas. Mais ce que je sais, c’est qu’il l’a fait et a été un grand-père formidable pour moi. Il ne nourrissait aucune haine vis-à-vis des Allemands. Même si ça lui a pris du temps.

Violence physique, viols, agressions, kidnapping, vous pouvez vous en relever, à partir du moment où vous le décidez. Parce que vous avez deux choix : soit vous laisser couler en restant dans le passé, laissant le pouvoir à votre agresseur, soit vous battre pour déprogrammer, comme l’a fait mon grand-père et bien d’autres. Ils ont choisi de vivre et d’être heureux pour ne plus laisser le dernier mot à leurs bourreaux.

 

Adulte aujourd’hui, vous n’avez plus besoin d’un père ou d’une mère qui n’étaient que des enfants en situation de survie, courant après leurs propres parents, qu’ils n’ont jamais réussi à rattraper.

Elevés dans un vide affectif, c’est ainsi qu’ils vous ont élevés. Mais vous n’avez plus besoin d’eux, peu importe ce qu’ils ont ou n’ont pas fait. Vous êtes seul maître à bord et responsable de votre vie : vous avez le droit de continuer à souffrir ou reprendre le contrôle pour être heureux.

Certains de mes clients reviennent de loin : élevés comme des animaux, avec le toit et la nourriture, mais pour le reste (reconnaissance, affection, protection), tu repasseras ! Parfois frappés, abusés sexuellement, abandonnés, rejetés, à la rue dès leur plus jeune âge, violés à l’adolescence ou dans leur vie d’adulte, tombés dans toutes sortes de compulsions, ils ont décidé que le malheur ne ferait plus jamais partie de leur quotidien. I

ls sont venus déprogrammer pour s’inscrire, comme moi, dans le bonheur et prendre un abonnement à vie !

Article publié par Pascale Piquet dans Dépendance affective.